Etymologie, Etimología, Étymologie, Etimologia, Etymology, (griech.) etymología, (lat.) etymologia, (esper.) etimologio
FR Frankreich, Francia, France, Francia, France, (esper.) Francio, Francujo
Etruskologie, Etruscología, Étruscologie, Etruscologia, Etruscology, (esper.) etruska lingvo
A
B
bellitalie.org
Etrusques
(E?)(L?) http://www.bellitalie.org/etrusques.html
On peut dire de la civilisation étrusque, que par sa splendeur florissante et pluriséculaire, elle était non seulement la première grande, bien organisée et pleinement consciente civilisation italienne, mais par son ascendance et son curieux rapport à la civilisation grecque, elle fut aussi le premier pont vers l'introduction du développement en Italie.
Les Étrusques sont entre les Grecs et les Romains, pour les premiers se sont des imitateurs et des héritiers, pour les seconds des éducateurs et presque des pères.
Si les livres sont nombreux, encore plus le sont les musées. Les richesses de la civilisation étrusque, ses œuvres artistiques étonnantes, sont le témoignage d'une civilisation extraordinaire dont personne d’autre au monde ne peut se vanter.
Les urnes ont des images d'un réalisme poussé jusqu'à l'excès ; pleines de réalité concrète de la vie quotidienne, sans avoir la monumentalité inquiétante des sarcophages égyptiens, sans la beauté de l’art du classique hellénique, mais expriment des réalités rationnelles, des idées et des faits à taille humaine. Nous avons dit CIVILISATION, nous tenons à l'écrire en lettres majuscules. Souvent nous regardons ailleurs, et on ne se rend pas compte qu’il y a en Italie ce que peu de personnes possède : un splendide passé.
Erstellt: 2018-01
C
D
dailymotion.com
La dernière cité des Etrusques
(E?)(L?) www.dailymotion.com/video/xgyrm0
A la fin du XIXe siècle, onze des douze cités de la ligue étrusque ont été découvertes. Tandis que les spécialistes ignorent tout de l'endroit où se trouve la douzième, l'Italien Isidoro Falchi, médecin et archéologue autodidacte, trouve une pièce de monnaie. Cet indice le conduit vers un petit village toscan. Se voyant refuser les autorisations officielles de fouille, il décide alors de poursuivre ses recherches illégalement et finit par atteindre son but.
La découverte de Vetulonia, la fameuse cité étrusque manquante, devient son grand triomphe. Aujourd'hui, les progrès de la science et de la recherche permettent, par ailleurs, d'en apprendre d'avantage sur cette civilisation disparue.
Episode 1
Episode 2
Episode 3
Erstellt: 2018-01
desiderio.free.fr
Les numéraux étrusques
(E?)(L?) http://monsu.desiderio.free.fr/curiosites/etrusque.html
La civilisation étrusque fut l'une des plus brillantes en Europe, elle régna sur Rome avant de se fondre dans le monde latin mais elle survécut jusqu'à l'époque impériale comme mémoire familiale. Rappelons simplement que Virgile était un Étrusque, que l'empereur lettré Claude lisait et connaissait les textes étrusques, que l'alphabet latin a d'abord été forgé par les Étrusques après avoir été emprunté au grec. L'influence la plus décisive des Étrusques concerne la numération, nous conservons certaines de leurs habitudes même si elles ont été considérablement déformées et dégradées, mécomprises.
Les noms de nombres
...
Erstellt: 2018-01
E
étrusque (W3)
Frz. "étrusque" heißt als Adjektiv dt. "etruskisch" und als Substantiv dt. "Etrusker" oder auch ling. dt. "Etruskisch". Diese Bezeichnung ist eine Fremdbezeichnung der Römer, die dieses Volk als lat. "Etrusci", "Tusci" bezeichneten und dabei griech. "Tyrsenoi", "Tyrrhenoi" zum Vorbild nahmen. Die Eigenbezeichnung der Etrusker lautet etrusk. "Rasenna". Aus der römischen Bezeichnung ging die Regionsbezeichnung "Toskana" hervor.
Die Etrusker siedelten in Mittelitalien in dem Gebiet zwischen Florenz und Rom. Dieses Kerngebiet hieß in römischer Zeit "Etruria". Heute entspricht dieses Gebiet der "Toskana" plus dem nördlichen Latium und dem westlichen Umbrien.
Bei den Etruskern (ab -700) soll es sich nach aktuellen Forschungen um ein nicht indogermanisches Volk unbekannter Herkunft gehandelt haben. Auch die etruskische Sprache, die nur in wenigen (8.000 ?) schriftlichen Zeugnissen (meist kurzen Texten, in einem abgewandelten griechischen Alphabet geschrieben) überlebt hat, wird nicht zur indoeuropäischen Sprachfamilie gezählt.
Die zwischen dem -7. und -4. Jahrhundert gegründeten Stadtstaaten schlossen sich zu einem Zwölfstädtebund zusammen
- "Arretium", "Aritim" ("Arezzo")
- "Caere", "Kisra" (heute "Cerveteri")
- "Clusium", "Clevsin" ("Chiusi")
- "Curtun" ("Cortona")
- "Perusia", "Persna" ("Perugia")
- "Pupluna" ("Populonia")
- "Rusellae" ("Roselle"
- "Tarquinii", "Tarchna" ("Tarquinia)
- "Veii", "Vei" ("Veji")
- "Vetluna" "Vetulonia"
- "Volaterrae", "Velathri" ("Volterra")
- "Volsinii", "Velzna" (bei "Orvieto")
Bis -507 herrschten etruskische Könige auch in Rom. Die Eroberung der Stadt "Veii" ("Veji") um -400 leitete ihren Untergang ein. Im Jahr -264 wurde "Volsinii" von den Römern eingenommen und damit die Unterwerfung Etruriens durch die Römer vollendet. Nach dem Bundesgenossenkrieg (-91 - -89) erhielten auch die Etrusker das römische Bürgerrecht, ihre völlige Romanisierung vollzog sich erst unter Augustus.
Literatur:
- Bonaparte, Lucien, prince de Canino (1775-1840): Muséum étrusque de Lucien Bonaparte, prince de Canino, fouilles de 1828 à 1829 : vases peints avec inscriptions, Published 1830
- Briquel, Dominique: Les Tyrrhènes, peuple des tours : Denys d'Halicarnasse et l'autochtonie des Etrusques, Published 1993
- Briquel, E. : La civilisation étrusque, 1999
- Comte de Caylus: Recueil d’Antiquités égyptiennes, étrusques, grecques et romaines, Paris, 1752-1767, 7 vol.
- Dumézil, Georges: La religion romaine archaïque, avec un appendice sur la religion des Étrusques, Published 1974
- Forchhammer, Peter Wilhelm: L'occupation de l'oracle de Delphe par Apollon : Explication d'un miroir étrusque; Panathenäische Festrede gehalten den 28sten Juni 1841 in der akademischen Aula zu Kiel; Achill; Der Ursprung der Mythen...; Daduchos, Einleitung in das Verständniss der Hellenischen Mythen, Mythensprache und mythischen Bauten.; Ein mythologischer Brief; Beilage zum "Daduchos", Published 1876
- Guignard, Maurice: Comment j'ai déchiffré la langue étrusque. How I deciphered the Etruscan language, Published 1962
- Marr, Nikolai: La Seine, la Saône, Lute`ce et les premiers habitants de la Gaule, étrusques et Pélasges, Published 1922
- Pallottino, Massimo: La langue etrusque. Problèmes et perspectives, Trad. par J. Heurgon, Paris: Les Belles Lettres 1978, 73 S. 8°, (Monographies Linguistiques III.)
- Wanscher, Vilhelm: La langue étrusque renaît, Published 1951
- Recueil des inscriptions gauloises, Sous la direction de Paul-Marie Duval, 3 Vols., II/1: Textes gallo-etrusques. Textes gallo-latins sur pierre, Par Michel Lejeune, Paris: Centre National de la Rech. Scientifique 1988, XIV, 196 S. 4°, (45e suppl. à "GALLIA".), ISBN 2-222-04192-9
(E?)(L?) https://www.1jour1actu.com/culture/en_savoir_plus_sur_les_etrusques/
En savoir plus sur les Etrusques
Culture | 29 janvier 2002 à 00:00 par La rédac'
Il y a 2 ans, une épave chargée d'amphores a été découverte par un sous-marin, dans la mer Méditerranée, au sud-est de la France. Ce bateau appartenait à un peuple méconnu de l'Antiquité : les Etrusques. Une équipe a commencé à remonter les marchandises contenues à l'intérieur.
...
(E?)(L?) http://outils.biblissima.fr/fr/collatinus-web/
"Aesar" :
- 1 - Aesar, m. : Esar (dieu étrusque).
- 2 - Aesar, aris, m. : l'Esar (petit fleuve côtier). - i, pete diversi lapidosas Aesaris undas, Ov. M. 15, 23 : va, rejoins l'Esar qui est loin d'ici et dont les eaux sont chargées de cailloux.
"augurium", ii, n. :
- 1 - augure, opération augurale, science augurale, explication des augures; prédiction, prophétie, interprétation.
- 2 - signe donné par les augures, augure; signe, indice, pressentiment.
- 3 - science des augures, art de la divination.
"augurium agere" (capere) : prendre les augures.
"augurium accipere" : accueillir un augure.
accepisse id augurium laeta dicitur Tanaquil, perita ut volgo Etrusci caelestium prodigiorum mulier, Liv. 1, 34, 9 : Tanaquil, femme experte comme tous les Etrusques à interpréter les signes célestes, avait, dit-on, accueilli avec joie ce vol comme de bon augure.
"Cilnius", ii, m. : "Cilnius" (nom d'une famille étrusque dont descendait Mécène).
"Cupra", ae, f. :
- 1 - Cupra (nom de Junon chez les Etrusques).
- 2 - Cupra (maritima) : Cupra (ville du Picénum).
"discutio", discussi, discussum, discutere : - tr.
- 1 - abattre, fendre en secouant, faire voler en éclats, briser, fracasser.
- 2 - dissiper, séparer.
- 3 - au fig. dissiper, écarter; éclaircir.
- 4 - en t. de méd. résoudre, fondre, guérir.
"disceptationem discutere", Liv. 38, 13 : trancher un différend.
"periculum audacia discussit", Liv. 2, 52 : son audace dissipa le danger (par son audace il écarta le danger).
"periculum simplex confessio culpae discussit" : l'aveu tout net de leur faute écarta tout danger.
"Cato discutit Etruscos", Flor. 3, 18, 13 : Caton dispersa les Etrusques.
"rem discutere", Liv. : faire échouer une affaire.
"elevo", elevatum, are : - tr.
- 1 - élever, soulever, lever, exhausser.
- 2 - enlever, ôter.
- 3 - soulager, affaiblir, calmer, alléger, amoindrir.
- 4 - abaisser, rabaisser, ravaler.
"aegritudinem elevare", Cic. Tusc. 3, 16, 34 : soulager le chagrin.
"elevare auctoritatem", Liv. 3.21 : affaiblir l'autorité.
"Samnitium bella extollit, elevat Etruscos", Liv. 9.37 : il vanta les guerres des Samnites et rabaissa les Etrusques.
"elevare vocem", Vulg. Judic. 2, 4 : élever la voix.
"Etruscus" :
- 1 - Etruscus, a, um : Etrusque, d'Etrurie.
- 2 - Etruscus, i, m. : un Etrusque.
"florens", florentis : part. prés. de floreo.
- 1 - fleurissant, qui est en fleur.
- 2 - brillant, éclatant, fleuri.
- 3 - qui est dans toute sa force, plein d'éclat, florissant, prospère, puissant.
- 4 - gai, heureux.
- - florentes ferulae, Virg. : férules en fleur.
- - florentes arcano igne smaragdi, Stat. Th. 2, 276: émeraudes qui brillent d'un feu mystérieux.
- - lucernarum florentia lumina flammis, Lucr. 4, 450 : lumière éclatante des flambeaux.
- - nullus modus florentior, Cic. de Or. 3, 41, 166 : il n'y a pas de figure (de mots) plus brillante.
- - florentissima oratio, Gell. 15, 28, 5 : style très fleuri.
- - florens aetate : qui est dans la fleur de l'âge.
- - florens aetate formaque, Tac. H. 2, 81 : qui est dans l'éclat de la jeunesse et de la beauté.
- - hospitiis florens hominum nobilissimorum, Cic. Rosc. Am. 6.15: puissant par ses liaisons avec les plus grands personnages.
- - florentissima castra, Cic. Div. 1, 33, 72: camp rempli de richesses.
- - qui te florentem putas, Cic. Par. 2, 18: toi qui te crois heureux.
- - florentissimis rebus, Caes. BG. 1. 30. 3 : au comble de la prospérité.
- - florens civitas : ville florissante.
- - florente Antonio, Cic. : à l'époque où Antoine était plein d'éclat.
- - florente famâ, Tac. : au plus haut point de sa gloire.
- - florentes Etruscorum opes, Liv. 1.2.3 : la puissance imposante des Etrusques.
- - florens animus vino, Gell. 7, 13, 4 : égayé par le vin, coeur que le vin épanouit.
"Frutis", is, f. : Frutis ou Fruti (nom de Vénus chez les Etrusques).
"hister" :
- 1 - hister, tri, m. (mot étrusque) = histrio.
- 2 - Hister (Ister) , tri, m. : l'Ister (nom du Danube inférieur).
"lar" : (l'article de Quicherat)
- A - "lar" (lars), "lartis", m. (mot étrusque) : - 1 - lar, chef militaire (prénom ou titre honorifique chez les Etruques). - 2 - chef barbare.
- B - "Lar", "Laris", m. (plur. Lares, um (qqf. ium) : 1 - Lare, les Lares (âmes des ancêtres ou des héros, esprits tutélaires); dieux protecteurs du foyer. - 2 - surtout au sing. foyer, âtre, feu; maison, habitation, demeure, nid.
"Lucumo" (Lucmo, Lucmon), onis, m. : Lucumon.
- 1 - titre que portaient, chez les Etrusques, les chefs de tribus et les prêtres.
- 2 - nom donné à Tarquin l'Ancien et à d'autres personnes.
"Lydia", ae, f. : la Lydie (région de l'Asie Mineure, pays d'origine des Etrusques).
"Lydius", a, um : lydien, de Lydie, Etrusque. - Lydii, orum, m. : les Lydiens; les Etrusques.
"Maeonides", ae, m. :
- 1 - de Méonie.
- 2 - le poète de Méonie, Homère.
- 3 - Etrusque.
"Maeonius", a, um :
- 1 - de Méonie, de Lydie.
- 2 - d'Etrurie, étrusque.
- 3 - relatif à Homère, homérique, épique. - Maeonii, orum, m. : les Méoniens.
"Porsena" (Porsina, Porsenna), ae, m. : Porsenna (roi des Etrusques).
"Tuscanicae", arum, f. : "vases étrusques".
"Tuscanicus", a, um : "des Toscans", étrusque, toscan.
"Tuscanus", a, um : "des Toscans", étrusque, toscan.
"Tusce" : "à la manière des Toscans", en étrusque.
"Tusci", orum, m. : les Toscans, les Etrusques.
"Tuscus", a, um : "toscan", étrusque.
"Tyrrhenus", a, um : "tyrrhénien", étrusque.
"unus", a, um : un, une, un seul, seul, un même, le même, identique; seul, unique; un, quelqu'un, un certain.
- - amphora una et una semita, Plaut. : une amphore et demie.
- - viginti unus (unus et viginti) : vingt et un.
- - unus militum (ex militibus, de militibus) : un des soldats.
- - unus ... alter ... : l'un ... l'autre ...
- - uni ... alteri ..., Cic. : les uns ... les autres...
- - uno tempore : en même temps, à la fois.
- - unius aetatis viri, Cic. : personnages contemporains.
- - unus et idem (idem et unus), Cic. : un seul et même homme.
- - uno modo, Cic. : d'une manière uniforme.
- - omnes ad unum : tous jusqu'au dernier, tous sans exception.
- - unus de (e) multis : un homme de la foule, le premier venu.
- - unis moribus vivunt : ils vivent avec les mêmes mœurs, ils suivent les mêmes usages.
- - unis Suebis concedere : le céder uniquement aux Suèbes.
- - laus virtuti uni debetur : la louange n'est due qu'à la vertu.
- - unus et solus inventus qui + subj. : il s'est trouvé un seul homme uniquement pour.
- - nemo unus : absolument personne.
- - vir unus (omnium) sapientissimus : homme sage entre tous.
- - unus Homerus, Lucr. : Homère sans rival, l'incomparable Homère.
- - unus nostrae civitatis praestantissimus est : il est sans comparaison le plus éminent de nos concitoyens.
- - meâ unius operâ : par mes propres efforts, à moi tout seul.
- - sua unius virtute : par sa seul vertu.
- - uno plures Etrusci ceciderunt : les Etrusques eurent un tué de plus.
- - unus quilibet (quilibet unus, quivis unus) : qui que ce soit, n'importe qui, tel ou tel, le premier venu.
(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/étrusque
ÉTRUSQUE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1534 adj. "éthrusque" (Rabelais, Gargantua, éd. Ch. Marty-Laveaux, chap. I, t. 1, p. 11); 1838 subst. ling. (Ac. Compl. 1842). Empr. au lat. class. "Etruscus" de même sens.
(E?)(L?) http://decouvertes-archeologiques.blogspot.de/search/label/Etrusques
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(E?)(L?) https://www.inrap.fr/decouverte-d-une-nouvelle-tombe-princiere-du-ve-siecle-avant-notre-ere-5394
Découverte d'une nouvelle tombe princière du Ve siècle avant notre ère
Depuis octobre 2014, une équipe d'archéologues de l'Inrap fouille, sur prescription de l'État (Drac Champagne-Ardenne), une tombe princière datée du début du Ve siècle avant notre ère, dans un complexe funéraire monumental exceptionnel, à Lavau (Aube).
Une tombe princière celte du Ve siècle avant notre ère découverte à Lavau
Au centre d'un tumulus de 40 m de diamètre, le défunt et son char reposent au coeur d'une vaste chambre funéraire de 14 m², une des plus vastes recensée par les archéologues pour cette période de la fin du premier âge du Fer (le Hallstatt). Sous les niveaux d'effondrement du tumulus, la tombe contient des dépôts funéraires d'une richesse digne des plus hautes élites hallstattiennes.
Une tombe princière exceptionnelle
Disposés dans un angle, les objets les plus fastueux se composent de bassins, d'une ciste (seau) en bronze, d'une céramique fine au décor cannelé, d'un coutelas dans son fourreau. La pièce maîtresse du dépôt funéraire est un chaudron en bronze, d'environ 1 m de diamètre. Ses quatre anses circulaires sont ornées de têtes d'Acheloos, dieu-fleuve grec ici représenté cornu, barbu, avec des oreilles de taureau et une triple moustache. Le bord du chaudron est également décoré de huit têtes de lionnes. L'oeuvre est "étrusque" ou grecque. À l'intérieur du chaudron repose une oenochoé en céramique attique à figures noires : Dionysos allongé sous une vigne fait face à un personnage féminin. Il s'agirait d'une scène de banquet, un thème récurrent de l'iconographie grecque. La lèvre et le pied de cette cruche sont sertis d'une tôle d'or, soulignée d'un décor de méandres en filigrane. Elle est la plus septentrionale à ce jour. Ce service à boisson d'origine gréco-italique reflète les pratiques de banquet des élites aristocratiques celtiques.
Principautés celtiques et cités-états "étrusques" ou grecques
La fin du VIe siècle et le début du Ve siècle avant notre ère sont marqués par le développement de l'activité économique des cités-états "étrusques" et grecques d'Occident, Marseille en particulier. À la recherche d'esclaves, de métaux et de biens précieux (dont l'ambre), les commerçants méditerranéens entrent en contact avec les communautés celtiques continentales. Celles maitrisant les voies naturelles de communication, en particulier dans la zone des interfluves Loire-Seine-Saône-Rhin-Danube, profitent de ce trafic et voient leurs élites acquérir de nombreux biens de prestiges dont les plus remarquables sont retrouvés enfouis dans de monumentales tombes tumulaires - à La Heuneburg et Hochdorf en Allemagne par exemple, à Bourges, Vix et maintenant Lavau.
Un espace funéraire, lieu mémoriel
La vocation funéraire de ce site est remarquable, notamment par sa pérennité. Des tombes à incinération et des tertres circulaires délimités par des fossés sont mis en place dès la fin de l'âge du Bronze (vers 1300 à 800 avant notre ère). Leur succède, au cours du premier âge du Fer, un guerrier et son épée en fer ainsi qu'une femme parée de bracelets en bronze massif. Vers 500 avant notre ère, des fossés de près de trois mètres de profondeur unissent au sein d'un même ensemble monumental ces anciens monuments funéraires et le récent tumulus princier. Cet espace mémoriel est encore en usage à la période gallo-romaine : les fossés du tertre sont curés, des sépultures antiques occupent désormais l'espace.
La connaissance des principautés celtiques renouvelée
La fouille de la sépulture de Lavau renouvelle aujourd'hui la recherche et nos connaissances sur le phénomène princier du premier âge du Fer en Europe occidentale. Mieux conservée que les tombes à char de Vix (Côte-d'Or) et d'Hochdorf dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne), celle de Lavau bénéficie aujourd'hui des dernières méthodologies et techniques développées par l'Inrap et déjà mises en oeuvre lors de la fouille de la tombe à char de Warcq (Ardennes). Ainsi une équipe interdisciplinaire, d'une grande complémentarité, oeuvre sur le terrain, pour faire de ce chantier une opération préventive exemplaire.
(E?)(L?) http://www.e-stoire.net/search/Étrusque/
Résultats pour "Étrusque"
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- Vercingétorix Chapitre VIII - Vercingétorix, chef de clan. 5. Force et nature d’un clan gaulois. Nous nous expliquons maintenant pourquoi César, à chacun des livres de ses Commentaires, revient et insiste sur cette masse d’hommes qui suivent la fortune...
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- EVARISTE VITAL LUMINAIS, PEINTRE DES GAULES
- Évariste Vital Luminais est né à Nantes le 13 octobre 1821 et mort à Paris en 1896. Élève de Léon Coignet (1794-1865) et de Contant Troyon (1810-1865), il débuta sa carrière au Salon de 1843 comme peintre de genre. Il se consacra d'abord, non sans calcul,...
- 26/05/2010
- Camille Jullian - Vercingétorix _ Chap. IV \ p. 4 & 5
- Vercingétorix Chapitre IV - La royauté arverne ; Bituit 4. Goût des entreprises lointaines Hégémonie plutôt que souveraineté. Les Arvernes ont été surtout des conducteurs d’hommes, non des maîtres, mais des chefs. Leur payait-on tribut ? c’est possible,...
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- Des phoros de l’Antiquité aux vectigalia de l’Empire romain Un examen comparatif de la fiscalité souligne une analogie, voire une proximité, entre les principales civilisations antiques. Toutes les Nations, les grandes monarchies orientales, les Républiques...
- 02/09/2013
(E?)(L?) http://www.linternaute.com/dictionnaire/noms-propres/definition/histoire/peuple/les-etrusques/
Les Etrusques
Peuple habitant l'Eturie. Il se soumit aux Romains au Vème siècle avant J.C.
(E?)(L?) http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/06/etrusques/index.shtml
Rencontre avec les Etrusques (9 photos)
(E?)(L?) https://search.openedition.org/?q=%C3%89trusque
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(E?)(L?) https://l.maison.pagesperso-orange.fr/etymo/dat10.htm#109
étrusque "persona"
définition / sens : masque de théâtre
a produit le(s) dérivé(s) suivant(s) : latin "persona" (1)
(E?)(L?) https://l.maison.pagesperso-orange.fr/etymo/dat25.htm#33
latin "persona" 1
définition / sens : "masque de théâtre"
dérive de : étrusque "persona"
a produit le(s) dérivé(s) suivant(s) : latin "persona" 2
latin "persona" 2
définition / sens : "personnage de théâtre"
sens étymologique : "masque de théâtre"
dérive de : latin "persona" 1
a produit le(s) dérivé(s) suivant(s) : latin "persona" 3
latin "persona" 3
définition / sens : "être humain"
dérive de : latin "persona" 2
a produit le(s) dérivé(s) suivant(s) : français "personne"
(E?)(L?) artflsrv02.uchicago.edu/cgi-bin/philologic/search3t?dbname=encyclopedie0416&word=%C3%89trusque
Your search found 17 occurrences ("étrusque")
- 1. Fils des dieux (page 6:804) [Mythologie] Jaucourt
- pour leurs fils. Etoit- on éloquent? on avoit Apollon pour pere; fin & rusé? on étoit fils de Mercure. 6°. Ceux dont l' origine étoit obscure, étoient réputés enfans de la terre, comme les géans qui firent la guerre aux dieux, Tagès inventeur de la divination étrusque. 7°. La plûpart des princes & des héros, qui ont été déïfiés, avoient des dieux pour ancêtres, & passoient toûjours pour en être les fils. 8°. Ceux qu' on trouvoit exposés dans les temples ou dans les bois sacrés, étoient fils des
- 2. MANES (page 10:17) [Mythologie] Polier de Bottens5
- pendant leur vie des relations particulieres, comme leurs proches ou leurs amis. Un auteur allemand, prévenu en faveur de sa langue, tire manes du vieux mot mann, homme, qu' il prétend être un mot des plus anciens, & qui vient de la langue étrusque. Or il dit que manes signifie des hommes par excellence, parce qu' il n' y a que les ames véritablement vertueuses qui puissent espérer de devenir, après la mort de leurs corps, des especes de divinités, capables de faire du bien aux amis de la vertu: mais la véritable
- 3. Médailles étrusques (page 10:255) [Art numismatique] Jaucourt
- impossible, d' en former une suite, il sera cependant très- utile d' empêcher à l' avenir qu' on ne dissipe tout ce qui pourra se découvrir en ce genre: peut- être même la sagacité des savans, aidée de toutes ces nouvelles découvertes, leur fera- t- elle retrouver l' ancienne langue étrusque, dont nous avons des fragmens assez considérables dans quelques inscriptions. L' académie étrusque établie à Cortone, & composée de sujets distingués par leur érudition & par leur amour pour les Lettres, contribuera beaucoup à étendre nos connoissances, par le soin qu'
- 4. Médailles étrusques (page 10:255) [Art numismatique] Jaucourt
- ne dissipe tout ce qui pourra se découvrir en ce genre: peut- être même la sagacité des savans, aidée de toutes ces nouvelles découvertes, leur fera- t- elle retrouver l' ancienne langue étrusque, dont nous avons des fragmens assez considérables dans quelques inscriptions. L' académie étrusque établie à Cortone, & composée de sujets distingués par leur érudition & par leur amour pour les Lettres, contribuera beaucoup à étendre nos connoissances, par le soin qu' elle prend d' éclaircir non- seulement tout ce qui regarde les antiquités des anciens Etrusques,
- 5. Médailles étrusques (page 10:256) [Art numismatique] Jaucourt
- museum etruscum de M. Gori, tome I. tab. 196. 197; dans les antiquités d' Ilorta de M. Fontanini, diss. d' ell acad. etrusq. tome II. table 1. 2; & à la suite des dissertations de l' académie étrusque de Cortone, antiquit. Hort. liv. I. pag. 126. 140. (D.J.)
- 6. Orateurs romains (page 11:567) [Histoire de l'éloquence] Jaucourt
- avec une jalousie sans exemple, & cherchoient à se supplanter auprès du peuple par la voie de l' éloquence. D' ailleurs le sa voir étoit estimé dans ces premiers siecles de la république; on y remarque déja le goût & l' étude des langues étrangeres. Scaevola savoit parler étrusque: c' étoit alors l' usage d' apprendre cette langue, comme l' observe Tite- Live. On ne mettoit auprés des enfans que des domestiques qui la sussent parler L' insulte faite à un ambassadeur romain dans la Tarente, parce qu' il ne parloit pas purement le grec, montre qu' on l' étudioit
- 7. Peintres grecs (page 12:258) [Peinture antique]
- inscription en vers grecs, qui marquoit que le côté droit étoit l' ouvrage de Damophile, & le côté gauche l' ouvrage de Gorgasus Avant l' arrivée de ces deux peintres grecs à Rome, les temples de la ville n' avoient eu, suivant la remarque de Pline, que des ornemens de goût étrusque, c' est- à- dire des ouvrages de plastique & de sculpture à l' ancienne façon des Etrusques, & non des ouvrages de peinture, qui dans l' Etrurie même étoient d' un goût grec. On peut donc placer au tems de Damophile & de Gorgasus l' introduction & l' époque de la
- 8. Peintres grecs (page 12:259) [Peinture antique]
- attention, conviendra qu' il n' y a point d' art qui se soit perfectionné plus vîte, puisqu' il paroît que la Peinture n' étoit point encore connue du tems de la guerre de Troie. Ce raisonnement suppose une origine grecque aux peintures de Caeré, comme à celles d' Ardéa; à la peinture étrusque, comme à la peinture latine. Lysippe d' Egine, peintre encaustique, vécut entre Polygnote & le sculpteur Aristide, c' est- à- dire, entre l' an 430 & l' an 400 avant l' ere chrétienne. Un de ses tableaux qu' on voyoit à Rome, portoit pour inscription
- 9. PRODIGE physique (page 13:422) [Histoire des prodiges des anciens] Jaucourt
- on lit que le Jupiter Terminalis ne put être remué de sa place lors de la construction du capitole; quand on lit que le devin Accius Nevius trancha un caillou en deux d' un coup de rasoir, pour convaincre l' incrédulité d' un roi de Rome qui méprisoit les augures & la divination étrusque; que la vestale Emilia puisa de l' eau dans un crible percé; qu' une autre tira à bord avec sa ceinture un vaisseau engravé, que les plus grandes forces n' avoient pu ébranler; qu' une autre vestale alluma miraculeusement avec un pan de sa robe le feu sacré qui s' étoit éteint par
- 10. PYTHAGORISME ou Philosophie de Pythagore (page 13:630) [Histoire de la philosophie] Diderot2
- soit né dans des circonstances si malheureuses, qu' il étoit presque impossible qu' il en tirât un grand avantage. Il naquit en 1529 & vécut cinquante- un ans. Il eut une amie du premier mérite; c' est la célebre Tarquinia Molza. Cette femme sut les langues grecque, latine & étrusque. Elle lisoit les historiens, les poëtes, les orateurs, les philosophes anciens comme s' ils avoient écrit dans son idiome maternel. Aristote, Pindare, Sophocle & Platon lui étoient familiers. Elle avoit étudié la logique. La morale, la physique & l' astrologie même ne lui
- 11. Religion des Grecs et des Romains (page 14:86) [Théologie payenne] Jaucourt
- de l' état; au lieu que dans la Grece, un fanatique, un charlatan, s' érigeoit de lui- même en augure. A Rome on se formoit à la divination: ce fameux augure qui prouva sa science à Tarquin l' ancien, en coupant une pierre avec un rasoir; Attius Navius s' étoit endoctriné sous un maître étrusque, le plus habile qui fût alors; & dans la suite le sénat envoya des éleves en Etrurie comme à la source, éleves tirés des premieres familles. La Grece n' avoit point d' école de divination; elle n' en avoit pas besoin, parce que l' esprit d' Apollon souffloit où il vouloit.
- 12. Scéniques jeux (page 14:754) [Théatre des Romains | Théatre des Grecs] Jaucourt
- ni mesure, ni cadences reglées. Cependant cette nouveauté parut agréable; à force de s' y exercer, l' usage s' en introduisit. Ceux d' entre les esclaves qu' on employoit à ce métier, furent appellés histrions, parce qu' un joueur de flûte s' appelloit hister, en langue étrusque. Dans la suite, à ces vers sans mesure, on substitua les satyres; & ce poëme devint exact, par rapport à la mesure des vers, mais il y regnoit toujours une plaisanterie licentieuse. Le chant étoit accompagné de la flûte, & le chanteur joignoit à sa voix des gestes &
- 13. RECUEIL DE PLANCHES | ETAT détaillé (page 19:1:2)
- & samaritain. 2. Syriaque & stranghelo. 3. Arabe. 4. Suite du même, avec le turc & le persan. 5. AEgyptien, phénicien, palmyrenien & syro- galiléen. 6. Ethiopien & abyssin. 5. Cophte, ou aegyptien & grec. 8. Arcadien, pélasge & étrusque. 9. Gothique, gothique quarré, islandois, moesogothique, anglo- saxon, illyrien ou esclavon. 10. Runique, russe, allemand. 11. Illyrien, ou esclavon & servien. 12. Arménien. 13. Suite du précédent. 14. Géorgien. 15. Ancien persan, grandan. 16.
- 14. RECUEIL DE PLANCHES | DISTRIBUTION des Planches de ce second Volume (page 19:1:7)
- fistule lacrymale, de la fistule à l' anus, &c. CARACTERES ou ALPHABETS de Langues mortes & vivantes. Hébreu, samaritain, syriaque, stranghelo, arabe, turc, persan, aegyptien, phénicien, palmyrénien, syro-galiléen, éthiopien, abyssin, cophte, grec, arcadien, pélasge, étrusque, gothique, gothique quarré, islandois, moesogothique, anglo- saxon, illyrien ou esclavon, runique, russe, allemand, servien, arménien, géorgien, ancien persan, grandan, nagrou ou hanscret, bengalais, telongou ou talenga, tamoul ou malabarois, siamois & bali, thibétan, tartare-
- 15. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:6)
- CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. PLANCHE VIII. Alphabets Arcadien, Pélasge, Etrusque. Cette Planche contient six alphabets, l' hébreu, le samaritain, le grec, l' arcadien, le pélasge & l' étrusque. On a joint les deux premiers de ces alphabets, afin qu' on vît au premier coup d' oeil qu' ils étoient originairement le même, & aussi afin de montrer que les quatre autres qui suivent, en dérivent évidemment. L' alphabet grec est pris de l' inscription de Sigée, publiée
- 16. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:6)
- qu' Evandre ait apporté cet alphabet d' Arcadie dans le pays des Latins. Au reste, les Arcadiens étoient une peuplade des Pelasges. Le pélasge, pris aussi des tables eugubines, étoit l' alphabet des peuples qui habitoient il y a plus de trois mille ans, l' Umbrie. Enfin, l' alphabet étrusque est copié d' après les monumens reconnus indubitablement pour étrus- ques. Ces deux derniers alphabets, le pélasge & l' étrusque, ont un rapport si particulier avec l' alphabet grec de l' inscription
- 17. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:7)
- habitoient il y a plus de trois mille ans, l' Umbrie. Enfin, l' alphabet étrusque est copié d' après les monumens reconnus indubitablement pour étrus- ques. Ces deux derniers alphabets, le pélasge & l' étrusque, ont un rapport si particulier avec l' alphabet grec de l' inscription de Sigée & d' autres monumens anciens, qu' il est aisé de voir qu' ils n' en faisoient qu' un même dans le commencement, & qu' ils tiroient également leur origine des lettres phéniciennes.
(E?)(L?) artflsrv02.uchicago.edu/cgi-bin/philologic/search3t?dbname=encyclopedie0416&word=Etrusque
Your search found 21 occurrences ("etrusque")
- 1. ETRUSQUE (Académie) (page 6:85) [Histoire moderne] Mallet
- ETRUSQUE ETRUSQUE, (Académie) Hist. mod. société de savans qui s' assemblent à Cortone ville de Toscane. Elle ne fut fondée que pendant l' automne de 1727, par quelques gentilshommes qui cultivoient les Belles- Lettres & l' étude des antiquités. Pour favoriser le
- 2. ETRUSQUE (Académie) (page 6:85) [Histoire moderne] Mallet
- ETRUSQUE ETRUSQUE, (Académie) Hist. mod. société de savans qui s' assemblent à Cortone ville de Toscane. Elle ne fut fondée que pendant l' automne de 1727, par quelques gentilshommes qui cultivoient les Belles- Lettres & l' étude des antiquités. Pour favoriser le même genre d'
- 3. Fils des dieux (page 6:804) [Mythologie] Jaucourt
- pour leurs fils. Etoit- on éloquent? on avoit Apollon pour pere; fin & rusé? on étoit fils de Mercure. 6°. Ceux dont l' origine étoit obscure, étoient réputés enfans de la terre, comme les géans qui firent la guerre aux dieux, Tagès inventeur de la divination étrusque. 7°. La plûpart des princes & des héros, qui ont été déïfiés, avoient des dieux pour ancêtres, & passoient toûjours pour en être les fils. 8°. Ceux qu' on trouvoit exposés dans les temples ou dans les bois sacrés, étoient fils des
- 4. HÉBRAIQUE (page 8:87) [Langue] Boulanger5
- ait pas fait encore de recherche particuliere à ce sujet, parce qu' on est prévenu que cette langue doit beaucoup aux Grecs, elle contient néanmoins, & bien plus que le grec lui- même, une abondance singuliere de mots phéniciens qui se sont latinisés. Nous ne parlerons point de l' Etrusque & de quelques anciennes langues qui ne nous sont connues que par quelques mots où l' on apperçoit cependant de semblables vestiges: mais nous n' oublierons point d' indiquer le celtique, comme une de ces langues avec lesquelles le phénicien s' est allié. On n' ignore point que le
- 5. MANES (page 10:17) [Mythologie] Polier de Bottens5
- pendant leur vie des relations particulieres, comme leurs proches ou leurs amis. Un auteur allemand, prévenu en faveur de sa langue, tire manes du vieux mot mann, homme, qu' il prétend être un mot des plus anciens, & qui vient de la langue étrusque. Or il dit que manes signifie des hommes par excellence, parce qu' il n' y a que les ames véritablement vertueuses qui puissent espérer de devenir, après la mort de leurs corps, des especes de divinités, capables de faire du bien aux amis de la vertu: mais la véritable
- 6. Médailles étrusques (page 10:255) [Art numismatique] Jaucourt
- impossible, d' en former une suite, il sera cependant très- utile d' empêcher à l' avenir qu' on ne dissipe tout ce qui pourra se découvrir en ce genre: peut- être même la sagacité des savans, aidée de toutes ces nouvelles découvertes, leur fera- t- elle retrouver l' ancienne langue étrusque, dont nous avons des fragmens assez considérables dans quelques inscriptions. L' académie étrusque établie à Cortone, & composée de sujets distingués par leur érudition & par leur amour pour les Lettres, contribuera beaucoup à étendre nos connoissances, par le soin qu'
- 7. Médailles étrusques (page 10:255) [Art numismatique] Jaucourt
- ne dissipe tout ce qui pourra se découvrir en ce genre: peut- être même la sagacité des savans, aidée de toutes ces nouvelles découvertes, leur fera- t- elle retrouver l' ancienne langue étrusque, dont nous avons des fragmens assez considérables dans quelques inscriptions. L' académie étrusque établie à Cortone, & composée de sujets distingués par leur érudition & par leur amour pour les Lettres, contribuera beaucoup à étendre nos connoissances, par le soin qu' elle prend d' éclaircir non- seulement tout ce qui regarde les antiquités des anciens Etrusques,
- 8. Médailles étrusques (page 10:256) [Art numismatique] Jaucourt
- museum etruscum de M. Gori, tome I. tab. 196. 197; dans les antiquités d' Ilorta de M. Fontanini, diss. d' ell acad. etrusq. tome II. table 1. 2; & à la suite des dissertations de l' académie étrusque de Cortone, antiquit. Hort. liv. I. pag. 126. 140. (D.J.)
- 9. Orateurs romains (page 11:567) [Histoire de l'éloquence] Jaucourt
- avec une jalousie sans exemple, & cherchoient à se supplanter auprès du peuple par la voie de l' éloquence. D' ailleurs le sa voir étoit estimé dans ces premiers siecles de la république; on y remarque déja le goût & l' étude des langues étrangeres. Scaevola savoit parler étrusque: c' étoit alors l' usage d' apprendre cette langue, comme l' observe Tite- Live. On ne mettoit auprés des enfans que des domestiques qui la sussent parler L' insulte faite à un ambassadeur romain dans la Tarente, parce qu' il ne parloit pas purement le grec, montre qu' on l' étudioit
- 10. Peintres grecs (page 12:258) [Peinture antique]
- inscription en vers grecs, qui marquoit que le côté droit étoit l' ouvrage de Damophile, & le côté gauche l' ouvrage de Gorgasus Avant l' arrivée de ces deux peintres grecs à Rome, les temples de la ville n' avoient eu, suivant la remarque de Pline, que des ornemens de goût étrusque, c' est- à- dire des ouvrages de plastique & de sculpture à l' ancienne façon des Etrusques, & non des ouvrages de peinture, qui dans l' Etrurie même étoient d' un goût grec. On peut donc placer au tems de Damophile & de Gorgasus l' introduction & l' époque de la
- 11. Peintres grecs (page 12:259) [Peinture antique]
- attention, conviendra qu' il n' y a point d' art qui se soit perfectionné plus vîte, puisqu' il paroît que la Peinture n' étoit point encore connue du tems de la guerre de Troie. Ce raisonnement suppose une origine grecque aux peintures de Caeré, comme à celles d' Ardéa; à la peinture étrusque, comme à la peinture latine. Lysippe d' Egine, peintre encaustique, vécut entre Polygnote & le sculpteur Aristide, c' est- à- dire, entre l' an 430 & l' an 400 avant l' ere chrétienne. Un de ses tableaux qu' on voyoit à Rome, portoit pour inscription
- 12. PRODIGE physique (page 13:422) [Histoire des prodiges des anciens] Jaucourt
- on lit que le Jupiter Terminalis ne put être remué de sa place lors de la construction du capitole; quand on lit que le devin Accius Nevius trancha un caillou en deux d' un coup de rasoir, pour convaincre l' incrédulité d' un roi de Rome qui méprisoit les augures & la divination étrusque; que la vestale Emilia puisa de l' eau dans un crible percé; qu' une autre tira à bord avec sa ceinture un vaisseau engravé, que les plus grandes forces n' avoient pu ébranler; qu' une autre vestale alluma miraculeusement avec un pan de sa robe le feu sacré qui s' étoit éteint par
- 13. PYTHAGORISME ou Philosophie de Pythagore (page 13:630) [Histoire de la philosophie] Diderot2
- soit né dans des circonstances si malheureuses, qu' il étoit presque impossible qu' il en tirât un grand avantage. Il naquit en 1529 & vécut cinquante- un ans. Il eut une amie du premier mérite; c' est la célebre Tarquinia Molza. Cette femme sut les langues grecque, latine & étrusque. Elle lisoit les historiens, les poëtes, les orateurs, les philosophes anciens comme s' ils avoient écrit dans son idiome maternel. Aristote, Pindare, Sophocle & Platon lui étoient familiers. Elle avoit étudié la logique. La morale, la physique & l' astrologie même ne lui
- 14. Religion des Grecs et des Romains (page 14:86) [Théologie payenne] Jaucourt
- de l' état; au lieu que dans la Grece, un fanatique, un charlatan, s' érigeoit de lui- même en augure. A Rome on se formoit à la divination: ce fameux augure qui prouva sa science à Tarquin l' ancien, en coupant une pierre avec un rasoir; Attius Navius s' étoit endoctriné sous un maître étrusque, le plus habile qui fût alors; & dans la suite le sénat envoya des éleves en Etrurie comme à la source, éleves tirés des premieres familles. La Grece n' avoit point d' école de divination; elle n' en avoit pas besoin, parce que l' esprit d' Apollon souffloit où il vouloit.
- 15. Scéniques jeux (page 14:754) [Théatre des Romains | Théatre des Grecs] Jaucourt
- ni mesure, ni cadences reglées. Cependant cette nouveauté parut agréable; à force de s' y exercer, l' usage s' en introduisit. Ceux d' entre les esclaves qu' on employoit à ce métier, furent appellés histrions, parce qu' un joueur de flûte s' appelloit hister, en langue étrusque. Dans la suite, à ces vers sans mesure, on substitua les satyres; & ce poëme devint exact, par rapport à la mesure des vers, mais il y regnoit toujours une plaisanterie licentieuse. Le chant étoit accompagné de la flûte, & le chanteur joignoit à sa voix des gestes &
- 16. RECUEIL DE PLANCHES | ETAT détaillé (page 19:1:2)
- & samaritain. 2. Syriaque & stranghelo. 3. Arabe. 4. Suite du même, avec le turc & le persan. 5. AEgyptien, phénicien, palmyrenien & syro- galiléen. 6. Ethiopien & abyssin. 5. Cophte, ou aegyptien & grec. 8. Arcadien, pélasge & étrusque. 9. Gothique, gothique quarré, islandois, moesogothique, anglo- saxon, illyrien ou esclavon. 10. Runique, russe, allemand. 11. Illyrien, ou esclavon & servien. 12. Arménien. 13. Suite du précédent. 14. Géorgien. 15. Ancien persan, grandan. 16.
- 17. RECUEIL DE PLANCHES | DISTRIBUTION des Planches de ce second Volume (page 19:1:7)
- fistule lacrymale, de la fistule à l' anus, &c. CARACTERES ou ALPHABETS de Langues mortes & vivantes. Hébreu, samaritain, syriaque, stranghelo, arabe, turc, persan, aegyptien, phénicien, palmyrénien, syro-galiléen, éthiopien, abyssin, cophte, grec, arcadien, pélasge, étrusque, gothique, gothique quarré, islandois, moesogothique, anglo- saxon, illyrien ou esclavon, runique, russe, allemand, servien, arménien, géorgien, ancien persan, grandan, nagrou ou hanscret, bengalais, telongou ou talenga, tamoul ou malabarois, siamois & bali, thibétan, tartare-
- 18. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:6)
- CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. PLANCHE VIII. Alphabets Arcadien, Pélasge, Etrusque. Cette Planche contient six alphabets, l' hébreu, le samaritain, le grec, l' arcadien, le pélasge & l' étrusque. On a joint les deux premiers de ces alphabets, afin qu' on vît au premier coup d' oeil qu' ils étoient originairement le même, & aussi afin de
- 19. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:6)
- CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. PLANCHE VIII. Alphabets Arcadien, Pélasge, Etrusque. Cette Planche contient six alphabets, l' hébreu, le samaritain, le grec, l' arcadien, le pélasge & l' étrusque. On a joint les deux premiers de ces alphabets, afin qu' on vît au premier coup d' oeil qu' ils étoient originairement le même, & aussi afin de montrer que les quatre autres qui suivent, en dérivent évidemment. L' alphabet grec est pris de l' inscription de Sigée, publiée
- 20. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:6)
- qu' Evandre ait apporté cet alphabet d' Arcadie dans le pays des Latins. Au reste, les Arcadiens étoient une peuplade des Pelasges. Le pélasge, pris aussi des tables eugubines, étoit l' alphabet des peuples qui habitoient il y a plus de trois mille ans, l' Umbrie. Enfin, l' alphabet étrusque est copié d' après les monumens reconnus indubitablement pour étrus- ques. Ces deux derniers alphabets, le pélasge & l' étrusque, ont un rapport si particulier avec l' alphabet grec de l' inscription
- 21. CARACTERES ET ALPHABETS DE LANGUES MORTES ET VIVANTES | PLANCHE VIII. (page 19:20:7)
- habitoient il y a plus de trois mille ans, l' Umbrie. Enfin, l' alphabet étrusque est copié d' après les monumens reconnus indubitablement pour étrus- ques. Ces deux derniers alphabets, le pélasge & l' étrusque, ont un rapport si particulier avec l' alphabet grec de l' inscription de Sigée & d' autres monumens anciens, qu' il est aisé de voir qu' ils n' en faisoient qu' un même dans le commencement, & qu' ils tiroient également leur origine des lettres phéniciennes.
(E?)(L?) http://artflsrv02.uchicago.edu/cgi-bin/philologic/getobject.pl?c.13:1056:1.encyclopedie0416.3310819
Rituels, (Antiq. etrusq.) [Antiquité étrusque] Jaucourt (Page 14:302)
Rituels, (Antiq. étrusq.) rituales, espece d'écrits sacrés chez les anciens Etrusques, dans lesquels écrits les lois & la discipline des aruspices étoient contenues; d'où vient qu'on les nommoit aussi aruspici libri. Voyez Struvius, Synt. antiq. rom. cap. vj. (D. J.)
(E?)(L?) https://www.universalis.fr/encyclopedie/etrusques/
ÉTRUSQUES
La civilisation étrusque est la plus brillante de toutes les civilisations indigènes de l'Italie antique. Son domaine géographique par excellence est compris entre la mer Tyrrhénienne, le Tibre et l'Arno. Mais des rameaux très importants de cette civilisation ont fleuri au nord des Apennins, dans le bassin du Pô et en Romagne, ainsi qu'au sud du Latium, en Campanie et jusqu'aux vallées du Sele et du Tanagro.
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(E?)(L?) https://www.universalis.fr/encyclopedie/etrusques-en-bref/
ÉTRUSQUES, en bref
L’état de la recherche sur la civilisation étrusque fait l’objet en 2013 de deux expositions, Les Étrusques, un hymne à la vie au musée Maillol à Paris (18 septembre 2013-9 février 2014) et Les Étrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri au musée du Louvre-Lens (5 décembre 2013-10 mars 2014). Si cette seconde manifestation est centrée autour d’une des plus grandes cités-États d’Étrurie, celle du musée Maillol permet de parcourir l’ensemble de la civilisation étrusque et de suivre l’évolution de son art, toujours marqué d’influences helléniques.
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(E?)(L?) https://www.universalis.fr/encyclopedie/chaudron-decore/
Chaudron en or, art étrusque
Crédits : The Bridgeman Art Library/ Getty
Chaudron avec trépied provenant de Palestrina (l'ancienne Praeneste). VIIe siècle avant J.-C. Or. Victoria and Albert Museum, Londres.
(E1)(L1) http://books.google.com/ngrams/graph?corpus=7&content=étrusque
Abfrage im Google-Corpus mit 15Mio. eingescannter Bücher von 1500 bis heute.
Frz. "étrusque" taucht in der Literatur um das Jahr 1750 auf.
(E?)(L?) https://corpora.uni-leipzig.de/
Erstellt: 2018-01
F
G
H
Haruspice (W3)
Dt. "Haruspex", frz. "Haruspice", engl., lat. "Haruspex" = dt. "Eingeweideschauer" setzt sich zusammen aus einem etwas unklaren lat. "haruga" = dt. "Opfer" und lat. "specere" = dt. "schauen", "sehen", "beobachten", "beachten". Damit bedeut lat. "haruspex" = wörtlich dt. "Opferschauer".
Von einigen Autoren wird für den ersten Wortteil von lat. "haruspex" auch eine Wurzel ide. "*ghere-" = dt. "Darm", ("Darmsaite"), "Eingeweide", postuliert.
(E?)(L?) http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/search.exe?23;s=3542919510;cat=2;m=haruspex;
"ARUSPICE", subst. masc.
PRONONC. ET ORTH. 1. Forme phon. : []. 2. Forme graph. Ac. 1932 indique, s.v. "aruspice" : "on écrit aussi haruspice". Cf. également Lar. encyclop. et QUILLET 1965 : "haruspice" ou "aruspice"; ROB. et Pt ROB. enregistrent "aruspice"; Ac. 1798-1878 ainsi que les autres dict. du XIXe s. donnent uniquement "aruspice".
ÉTYMOL. ET HIST. 1375 (RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 3, Exp. ch. 26, Delboulle ds QUEM. : Devineurs qui sont appelez "aruspices", qui estoient ceulx qui regardoient aux entrailles des bestes).
Empr. au lat. "haruspex", -icis « id. » écrit également "aruspex", -icis, attesté dep. PLAUTE, Amph., 1132 ds TLL s.v., 2546, 10 (litt. "celui qui examine ["Espex" - "specio"] les entrailles ["haru-", mot vraisemblablement étrusque]``); v. Kl. Pauly, s.v. "haruspices".
STAT. Fréq. abs. littér. : 24.
BBG. Bible 1912. BOUILLET 1859. FEUGÈRE (F.). En marge de l'exposition Charles V. Dans le vocab. de Duguesclin. Déf. Lang. fr. 1968, no 45, p. 26. MARCEL 1938. PERRAUD 1963.
(E?)(L?) http://outils.biblissima.fr/fr/collatinus-web/
- "arviga" ("harviga"), ae, f. : victime qui porte des cornes.
- "haruga" ("harviga", "arviga"), ae, f. : victime qui porte des cornes, bélier.
- "haruspex" ("aruspex"), icis, m. : - 1 - haruspice (devin qui annonçait l'avenir en examinant les entrailles des victimes). - 2 - devin, prophète.
- "haruspica" ("aruspica"), ae, f. : devineresse.
- "haruspicalis", e : des haruspices. - haruspicalis ars, Serv. Verg. A. 4.56 : la science des haruspices, la divination.
- "haruspicinus" ("aruspicinus"), a, um : relatif aux haruspices. - haruspicina, ae, f. (s.-ent. ars) : la science des haruspices, la divination.
- "haruspicium" ("aruspicium"), ii, n. : examen des entrailles, divination.
- "harviga" = "haruga".
(E?)(L?) https://fr.wikipedia.org/wiki/Haruspice
Un "haruspice, ou "aruspice", est un pratiquant de l'haruspicine, l'art divinatoire de lire dans les entrailles d'un animal sacrifié (notamment l'hépatoscopie : examen du foie censé représenter l'univers) pour en tirer des présages quant à l'avenir ou à une décision à prendre.
Étymologie
D'une racine étrusque "*haru" (?), "entrailles" [dt. "Eingeweide"], et de "spicio", « je regarde », transcrit par "haruspex" en latin, celui qui pratique l'haruspicine.
(E1)(L1) http://books.google.com/ngrams/graph?corpus=7&content=Haruspice
Abfrage im Google-Corpus mit 15Mio. eingescannter Bücher von 1500 bis heute.
Frz. "Haruspex" taucht in der Literatur nicht signifikant auf.
(E?)(L?) https://corpora.uni-leipzig.de/
Erstellt: 2018-02
I
J
K
L
M
mythologica.fr
Etrusques
(E?)(L?) https://mythologica.fr/etrusque/index.htm
- Eléments de civilisation: Arts | Civilisation | Histoire | Religion
- Index A - L
- Index M - Z
- Carte
- Glossaire
Les Etrusques sont des Indo-Européens qui débarquèrent en Ombrie et dans le nord du Latium, venant d'Asie Mineure par mer comme le raconte Hérodote.
Leur religion était marquée par la révélation faite par la nymphe Bégoé (ou Bégoia ou Végoia) et par le génie Tagès.
Son contenu, réparti en quatre livres, traite des Haruspices, de la Foudre, des rites et de l'Au-Delà. Ils inspireront les premiers habitants de Rome.
La mythologie étrusque est étroitement liée à la mythologie romaine et donc grecque.
(E?)(L?) https://mythologica.fr/etrusque/civ01.htm
La civilisation étrusque a été gratifiée d’«unique civilisation citadine originale de l'Occident ancien » (Guido A. Mansuelli, archéologue italien).
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Erstellt: 2018-01
N
O
P
pedroiy.free.fr
L'alphabet étrusque
(E?)(L?) http://pedroiy.free.fr/alphabets/etrusque.htm
La langue étrusque est un mystère
L'alphabet étrusque comptait vingt-six lettres dans sa première version et vingt dans la version plus moderne. Il ressemble fortement à l'alphabet grec, et semble être l'ancêtre des alphabets runiques.
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Erstellt: 2018-01
Q
R
S
satellite (W3)
Dt. "Satellit", engl. "satellite", frz "satellite", geht zurück auf lat. "satelles" = dt. "Leibwächter", "Gefolge", "Garde", "Begleiter", "Diener", aber auch pejor. "Helfershelfer", "Spießgeselle". Der Ursprung könnte etrusk. "satnal" sein.
Im 16. Jh. erschien engl. "satellite" mit der Bedeutung dt. "Leibgardist". Als Bezeichnung in der Astronomie findet man es ab dem 17. Jh. (coined by astronomer Johannes Kepler in 1611. English use is from 1665.) Als politische Bezeichnung für "Satellitenstaaten" findet man es ab dem 18. Jh.
(E?)(L?) http://outils.biblissima.fr/fr/collatinus-web/
"satelles", itis, m. : "garde", "garde du corps", "compagnon", "serviteur", "complice"
"satelles", f. sing : "compagne"
"satellites", m. plur : "la garde", "l'escorte"
(E?)(L?) http://expositions.bnf.fr/ciel/gloss/index.htm
Satellite Corps qui gravite autour d’une planète. La lune est le satellite de la Terre. Premier satellite artificiel lancé en 1957, Spoutnik fit un tour de Terre en 96 minutes et 17 secondes.
(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/satellite
"SATELLITE", subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist.
- 1. a) xives. "satelites" « homme chargé d'accompagner et de protéger quelqu'un » (Brunet Latin, Trésor, éd. Chabaille, p. 625);
- 1. b) 1468 « homme de main, à la solde de quelqu'un » (J. de Roye, Chron. scandaleuse, éd. B. Mandrot, I, 216); c) av. 1704 « ce qui accompagne une autre chose comme sa suite logique » (Bossuet, Sermons, Bonté et rigueur de Dieu, 2 ds Littré);
- 2. a) 1665 « planète qui tourne autour d'une planète principale » (A. de Graindorge, Lettre à Huet ds Fr. mod. t. 14, p. 290);
- 2. b) 1805 « veines qui avoisinent les artères » (Lunier, Dict. des sc. et des arts, p. 286); 1814 adj. veines satellites (Nysten); c) 1902 « roue d'engrenage » (R. mens. Touring-Club de France, oct., p. 442a ds Quem. DDL t. 17); d) 1941 « pays soumis dans sa politique à une nation plus puissante » (L'Œuvre, 16 avr.);
- 3. 1953 satellites artificiels (J. Perret, Bâtons dans les roues, p. 187); 1961 satellite d'observation (Auto-journal, 20 avr., p. 30, col. 5 ds Guilb. Astronaut. 1967); id. satellite habité (L'Express, 13 avr., p. 11, col. 1, ibid.); 1963 satellite de télécommunication (Carrefour, 22 mai, p. 13, col. 3, ibid.).
Empr. au lat. "satelles", -itis "garde du corps", "soldat", "compagnon", "serviteur", "auxiliaire", "complice".
(E?)(L?) https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/climatologie-satellite-meteorologique-14564/
Un "satellite météorologique" est un satellite artificiel envoyé dans l'espace dans le but de recueillir des données utiles à la prévision de la météorologie. Seuls quelques pays disposent d'un réseau de satellites qu'ils entretiennent, permettant la couverture de l'ensemble de la Planète.
Satellites géostationnaires et satellites défilants
Les satellites météorologiques existent sous deux formes.
...
- Microsatellite
- Satellite météorologique
- Satellite géostationnaire
- Satellite XMM-Newton
Orbite de satellite
(E?)(L?) http://dicocitations.lemonde.fr/definition_littre/26240/Satellite.php
"Satellite"
Etymologie : Lat. "satellitem", que l'on compare au grec, compagnon.
Définition "Satellite"
Terme qui ne se prend qu'en mauvaise part. Tout homme armé qui est aux gages et à la suite d'un autre, pour exécuter ses violences, pour servir son despotisme.
Terme d'astronomie. Planète qui fait sa révolution autour d'une autre planète plus grande, et la suit dans la révolution que celle-ci fait elle-même autour du soleil.
Adj. Terme d'anatomie. "Veines satellites", celles qui avoisinent les artères.
(E1)(L1) http://books.google.com/ngrams/graph?corpus=7&content=satellite
Abfrage im Google-Corpus mit 15Mio. eingescannter Bücher von 1500 bis heute.
Frz. "satellite" taucht in der Literatur um das Jahr 1760 auf.
(E?)(L?) https://corpora.uni-leipzig.de/
Erstellt: 2018-01
T
U
Uni Massachusetts
Le Nombre ‘cent’ en Étrusque. À Propos de Étr. "Sran"
2016
(E?)(L?) http://scholarworks.umass.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1028&context=rasenna
JEAN HADAS-LEBEL Université Lumière - Lyon 2
L’étrusque, on le sait, n’est guère tendre pour qui s’intéresse à lui. Son isolement linguistique, l’absence de documents bilingues dignes de ce nom et le trop petit nombre de textes suffisamment longs pour être exploitables sont largement responsables de l’obscurité durable et tenace qui le caractérise. Si la morphologie de l’étrusque commence à livrer certains de ses secrets, son lexique demeure malheureusement assez impénétrable. De combien de mots étrusques sommes-nous aujourd’hui sûrs de connaître le sens? Une centaine, tout au plus?
Mais la situation n’est pas désespérée. Ce que nous souhaiterions prouver ici c’est qu’avec un minimum de logique, beaucoup d’acharnement et un peu de chance, en confrontant les textes étrusques, même les plus courts, les uns avec les autres, nous avons encore, deux mille ans après la disparition épigraphique de la langue, la capacité de redonner du sens aux mots de son vocabulaire. La signification du mot "sran" auquel nous avons choisi de nous intéresser ici est loin de faire l’unanimité. Ce mot apparaît en tout et pour tout deux fois dans l’épigraphie étrusque : une fois dans le Cippe de Pérouse (ET Pe 8.4, A. 153) et une fois dans la Table de Cortone (TCo, A.4).
Pour les uns, "sran" désigne une unité de mesure agraire, pour les autres, il s’agirait de la variante sans métaphonie du mot "sren", lequel voudrait dire soit ‘image’ soit ‘surface’. Les avis, on le voit, sont divisés. Pour être complet, nous citerons encore l’interprétation d’un savant dont nous sommes loin de partager les conceptions sur la nature de l’étrusque, mais qui sur ce point a, nous semble-t-il, visé plutôt juste: Massimo Pittau. Ce dernier, à vrai dire, se fondant uniquement sur le texte du Cippe de Pérouse dans lequel toutes les interponctions ne sont pas marquées, propose un autre découpage et lit sranczl. Mais peu importe. Ce qui est plus intéressant c’est qu’à notre connaissance, il est le seul à y avoir vu non pas un simple appellatif, mais un nom de nombre.
...
Erstellt: 2018-01
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